Carnet de voyages – Voyager solo : organisation, appréhensions et bilan

L’idée de voyager seule m’excitait autant qu’elle me stressait. Puis, l’envie de partir, m’évader, me recentrer sur moi-même a pris le dessus. J’ai donc organisé mon départ pour Amsterdam en quelques jours : réservation de l’aller-retour, de l’hébergement, préparation de la valise. Dans cet article, je vous donne une liste non exhaustive de tips qui m’ont permis de partir sereine. Je vous partage également mes appréhensions pour ce premier séjour en tête-à-tête avec moi-même. Enfin, je tire le bilan de cette première expérience. Alors était-elle bonne ou mauvaise ? la réponse se trouve dans la dernière partie. Mais ne manquez pas le début, ce serait dommage. Cet article sera suivi d’une revue plus détaillée avec mes bonnes adresses (sorties insolites, food) et les boutiques vintage et beauté à ne pas manquer. En attendant, n’hésitez pas à me suivre sur Instagram pour découvrir mes achats mode, food, beauté réalisés sur place.

S’organiser

Etant plutôt prévoyante que l’inverse, j’ai listé un contenu (cf. liste ci-dessous) à prévoir dans ma valise et mon sac de voyage. Bien évidemment, cette liste est non exhaustive, chacun peut y ajouter ce qu’il veut. J’ai établi un comparatif des prix et horaires pour mes trajets allers et retours de Caen jusqu’à Amsterdam. Pour cela, j’ai consulté des sites tels que : Sncf, flixbus, blablacar (covoiturage et bus). L’aller-retour m’a coûté 75€ via Flixbus. C’était clairement ce qu’il y avait de moins coûteux pour moi. Par contre, il faut prévoir 12h de bus à l’aller comme au retour ! Pour ce faire j’ai prévu de quoi m’occuper : mes airpods pour écouter de la musique ou des podcasts, mon carnet et un stylo pour écrire, une batterie externe, mes chargeurs. Pour le logement, je suis passée par Homeexchange, je vous en reparle plus longuement dans le bilan. Je suis un ventre sur pattes, j’ai donc prévu de quoi grignoter dans le bus. Je vous rassure, vous avez un temps de correspondance à Paris entre deux, qui vous permettra de vous restaurer si besoin.

Mes appréhensions

Sortir de sa zone de confort n’est pas toujours évident. Ayant un souci avec l’orientation, j’appréhendais de me perdre. Cette expérience était donc l’occasion ou jamais de dépasser mes craintes et d’apprendre à me faire confiance. Google Maps fût mon grand ami.  S’ajoute à cela la barrière de la langue. Mon niveau d’anglais est moyen donc je doutais de mes capacités à comprendre et me faire comprendre. J’ai clairement vaincu ces deux peurs. J’ai utilisé l’application Google Maps pour me repérer lorsque j’avais des doutes. Mais j’ai surtout beaucoup communiqué avec les gens sur place. Ceux-ci m’ont gentiment guidé et nous avons pu échanger un peu. Les hollandais(es) sont adorables. Pour les transports, j’ai utilisé l’application 9292 pour prendre le train ou le métro. Je réservais mes billets dessus la plupart du temps. Prochaine étape si je reviens à Amsterdam (et j’y compte bien) : découvrir d’autres coins en vélo.

Mon bilan de ce premier voyage solo

Je ne regrette absolument pas d’être partie seule. C’était génial. J’ai adoré ce sentiment de liberté, le fait de faire ce que je veux, quand je veux, sans me fixer de limites d’horaires, de temps. Je me suis laissée porter par la ville, son ambiance. Je n’ai qu’une envie : le refaire ! J’ai encore tant à découvrir en France, en Europe ou dans le monde. J’ai soif de voyager. Je vais donc me constituer une bucket list de voyages à faire ces prochaines années. Dans cette optique, je ne peux que vous conseiller Homeexchange. C’est par ce site que je suis passée pour réserver mon logement à Amsterdam. Le site réunit plus de 145 pays où les membres ouvrent leur maison à l’échange réciproque ou avec des guespoints (un nombre de points définis par nuits). On peut tomber sur de vraies pépites et s’éviter les frais d’hôtel hors de prix. J’étais dans un quartier très sympa (Amstel) et proche du centre d’Amsterdam, un bonheur ! Voici mon lien de parrainage si vous souhaitez vous aussi découvrir ce concept.

Pour conclure, je peux à présent le confirmer : rien n’est impossible. Je regrette simplement de ne pas l’avoir fait plus tôt. Je suis fière de moi, d’avoir enfin eu le déclic, fière d’entreprendre des choses qui me font du bien moralement. Voyager me fait vibrer. J’aimerai également tenter l’expérience avec mon fils, pour des souvenirs mémorables à deux. Comme le dit si bien Oliver Föllmi, un photographe franco suisse « voyager, c’est partir à la découverte de l’autre. Et le premier inconnu à découvrir, c’est vous ». Je gagne de la confiance en moi et cela n’a pas de prix. Je découvre l’amour de l’aventure, de l’imprévu, et je m’écoute enfin.

Avez-vous déjà fait un voyager seul(e) ?

Est-ce un objectif à court ou long terme ?